Collectif #MeTooThéâtre : Sœurs de lutte en plateau, la zone grise plaquée au sol – Théâtre de Belleville (Paris)

La porte s’ouvre, le vent glacial les pousse dans ce café au coin de la rue Saint-Maur, à quelques pas du théâtre de Belleville, où elles joueront ce soir. Elles devaient être deux, elles seront finalement cinq à nous communiquer l’euphorie de la première, une première joyeuse et complète. Dans ce chœur de femmes, on retrouve Louise Brzezowska-Dudek, Nadège Cathelineau, Marie Coquille-Chambel, Séphora Haymann et Julie Ménard. Il y a trois ans, elles se connaissaient seulement de nom. Aujourd’hui, elles sont sœurs de lutte.
Au commencement, le 1er octobre 2021, la journaliste Cassandre Leray publie une enquête dans Libération concernant les agissements de Michel Didym, metteur en scène et ex-directeur du Théâtre de la Manufacture à Nancy. Elle raconte les violences, les remarques sexistes et viols qu’il a fait subir à des comédiennes. Une information judiciaire est ouverte. Un an auparavant, le metteur en scène et enseignant Guillaume Dujardin était condamné à deux ans de prison ferme pour agressions sexuelles sur neuf de ses étudiant.e.s. Sa position d’enseignant lui autorise des « méthodes de gourou » (pour reprendre les mots du procureur) et d’instaurer une emprise sur ses victimes, dans le seul but d’assouvir ses fantasmes.
Suite à l’enquête de la journaliste, elles s’écrivent avec plusieurs personnes du milieu théâtral, qui avait partagé le travail de Leray : « On se connaissait un petit peu plus ou moins et on a décidé de se réunir le soir même. Je propose peut-être de le faire dans un lieu public, dans un bar par exemple, pour que l'on puisse venir. Il y en a certaines d'entre nous qui n’étaient pas rassurées de se retrouver dans un lieu public pour parler de ça, et donc, on a décidé de se retrouver dans mon salon. » raconte Julie Ménard. A quatre et quelques autres en visio, le groupe décide de lancer sur le Twitter de l’époque, le hashtag #MeTooThéâtre, en écrivant chacune un témoignage des violences qu’elles ont subi au cours de leur carrière. Parmi ces derniers, celui de Marie Coquille-Chambel fait l’effet d’une déflagration.
Le relais est massif, les récits de violences affluent par centaines. « Tout le monde savait » : ce sont ces mêmes quatre mots qui ouvrent leur tribune invitant à repenser le milieu. Les mêmes qu’on entend dans chaque milieu après que l’omertà ne se fragilise dans le sillage de la vague #MeToo. Deux mille personnes du secteur signent cette tribune. Un rassemblement est organisé devant le Ministère de la Culture, à l’époque occupé par Roselyne Bachelot, les premières mobilisations s’organisent : mi-octobre, les noms de Bertrand Cantat, condamné pour le meurtre de sa compagne Marie Trintignant en 2003 et de Jean-Pierre Baro, un metteur en scène visé par une plainte pour viol classée sans suite, apparaissent sur la programmation du Théâtre de la Colline. Wajid Mouawad, son directeur, refuse de les déprogrammer, évoquant « l’inquisition ». Après plusieurs semaines, Baro renonce, une première victoire pour le mouvement. Mais Cantat demeure au générique de la pièce de Mouawad. A l’issue du rassemblement, Louise et Sephora décident de diriger la publication d'un livre éponyme aux éditions Libertalia dans lequel membres du collectif et signataires de la tribune visibilisent les violences systémiques en coulisses.
Il y a deux ans, le désormais collectif souhaite prolonger le livre avec un spectacle : « On s'est dit que c'était bien aussi de lutter avec notre art, puisqu'on est toutes créatrices, et donc d'imaginer un spectacle toutes ensemble (…) Au début, c’était un peu comme une blague et après ça nous a excitées et on se demandait comment on allait monter la production et tous ces enjeux-là. Comment produire une création issue d’un collectif qui n’est pas pas constitué en compagnie de base ? » confient Julie Ménard et Séphora Haymann. Les Histrioniques constitue un « aboutissement, comme un deuxième acte » pour Louise Brzezowska-Dudek, « une manière de mettre en profit et à disposition un savoir, les connaissances qu’on a ».
Dans le flot de créativité, une évidence apparaît : quoi de tel que de se réapproprier une étiquette toujours usée pour diminuer, soumettre les femmes ? Hystérique, non trop clichée, trop utilisée. Elles seront les Histrioniques, un terme utilisé dans les rapports d'expertise psychiatrique pour désigner les victimes de violences sexuelles, et particulièrement celles qui sont dans le milieu théâtral : « Il sert à les disqualifier, à imaginer qu’elles ont divagué, qu’elles ont inventé les violences dont elle accuse ces grands hommes. » explique Nadège Catelineau. Dès que ce gang de femmes apparaît sur scène, lunettes au nez et ciré fluo, les bases sont posées. Nous sommes dans un endroit safe, il se era rien (de grave). Tout ce qui sera raconté est vrai mais n’a jamais eu de conséquences dans le réel. Bref, elles n’ont chacune rien à voir avec le Collectif #MetooThéâtre. Pourtant un groupe se forme peu à peu : chacune occupe l’espace qu’on leur demander de combler lors du cours de théâtre. Chacune vit de manière isolée sans jamais se croiser ce qu’est la violence silencieuse du milieu : le rapport de domination du professeur sur l’élève, la sexualisation des corps et leur objectivation au nom d’un art qui autoriserait tout, les « monstres sacrés » qui abusent de leur pouvoir pour établir leur emprise sur les « muses »… Une actrice est victime d’agression sexuelle, commise par un metteur en scène, Timothé Petit.
Du recueil de la parole, de l’alerte donnée aux collaborateur.rices jusqu’aux instants de découragements, nous suivons l’affaire attentivement du point de vue du collectif. En face, un grand directeur d’un grand théâtre, conglomérat de plein de directeurs observés et d’expériences vécues par le collectif, active le système de solidarité pour son cher ami metteur en scène certes problématique mais talentueux. L’œuvre dée tout et le boys club vit bien. La lourdeur de la tragédie fait grincer des dents : « On avait envie de s’en emparer, de devenir histrioniques. Quelque part, en traversant le spectacle, en incarnant les agresseurs, on a fait le choix inverse, les histrions sont les agresseurs et les hommes qu’on incarne. Pour incarner ces personnages de théâtre, on en fait des tonnes, avec le classicisme et la tradition théâtrale qu’ils portent en eux. » explique Nadège. Afin de mieux exposer, l’humour devient le meilleur outil d’alerte et d’analyse pour se réapproprier des codes théâtraux éminemment construits et entretenus par des hommes comme cette dernière le rappelle : « le théâtre qu'on a appris à l'école, c'est un théâtre d'hommes œuvrant dans le sens où ce sont beaucoup des auteurs/ figures masculines qu'on a étudiées, des professeur.ses avec une culture qui tourne autour du metteur en scène et de l’acteur. On est chargées aussi de cet héritage classique d'un théâtre d'hommes et qui, en même temps, se fond avec un théâtre un peu poussiéreux dont on est train de se débarrasser dans nos trajectoires individuelles d'artistes. (…) On montre qu'on sait faire le théâtre qu'on a appris et qu’on en propose un autre ». Jean-Yves, le prof de théâtre super zen qui demande à ses élèves de se déshabiller devant tout le monde, Timothé Petit, le metteur en scène accusé de viol dont les « ouin ouin » finissent par nous faire rire grâce au talent de Catelineau ou encore le grand directeur de théâtre qui se glisse en haut de l’Olympe du boys club des agresseurs persuadés que le poids de leur toge etouffera les abus : ils incarnent l’entre-soi qui s’entretient par des « je t’aime ».
Mais si ces solidarités durent dans l’Histoire, d’autres émergent. Cette fiction vraie en est l’exemple même. Les actrices au plateau et les militantes dans la vie nous racontent la naissance et l’évolution de la militance, celle qui peut créer n’importe quel lien plus fort que ceux du sang. Le fil Messenger s’alimente en direct, les échanges sont au tac au tac, les émoticones de soutien fusent… Elles abordent l’entraide, la sororité dans les désaccords, les doutes individuelles, comment chacune traverse les tumultes et les jubilations de l’engagement. On pense particulièrement à ce age où Marie Coquille-Chambel prend la parole sur son histoire, une manière de se la réapprioprier avec une grande dignité. Cette sororité puissante les rend imbattables face aux tempêtes, les sortent de leur isolement. Le combat quotidien nous conte joie, colère, renaissance de ces guerrières, y compris l’effrondrement. La lutte étant continue, les forces peuvent diminuer dans la longueur. La colère ne retient pas toujours, elle peut épuiser à la fin. Mais elles se retiennent les unes aux les autres prêtes à mener bataille : « C’est épuisant mais on ne trouvera pas probablement dans l'espace-temps de nos vies, le résultat qu'on cherche en luttant, c'est-à-dire éradiquer les violences sexistes et sexuelles. Éradiquer les VSS de cette Terre ça n’arrivera pas (…) On a trouvé un espace en avançant ensemble où on est vitalisées, excités par l’intelligence collective et c’est ça qu’on a voulu mettre en scène. L’épuisement va avec la vitalité dans une certaine mesure, parce que, oui, quand on regarde, il y a du désespoir, mais en même temps, il y a aussi de l'amour. » Participer à une « espèce de transformation du monde » apaise même Julie Ménard : « Il y a aussi beaucoup de gens qui nous disent « ça doit vous prendre beaucoup » et moi, vraiment, je suis très très heureuse de faire ça, parce que si je ne le faisais pas, je pense que j'aurais un problème de santé mentale, de recevoir ces informations-là. »

Une mobilisation qui a vu ses premiers effets. En novembre 2021, le ministère de la Culture prend une première salve de mesures avec le « décret Bachelot » : les subventions au spectacle vivant sont conditionnées au respect d’engagements contre les violences sexuelles, un dispositif de signalement est créé et les directions sont formés aux côtés de personnes désignées comme référentes au recueil de la parole. Dans les faits, c’est une autre histoire… Les formations ont lieu mais les informations primaires manquent à l’appel pour Séphora et Louise : « Le type de formation proposé est une sensibilisation globale aux VSSH sur le consentement, il y a un déficit d’informations importantes qui pourraient vraiment protéger les gens comme rappeler aux employés leurs droits et obligations (…) Ça reste basique, le degré zéro de la sensibilisation du droit du travail ». La grande inconnue reste les clauses suspensives d’exploitation d’un spectacle : « que faire pour une équipe quand un artiste est accusé de VHSS et qu’on doit déprogrammer un spectacle, qu’est ce que cela implique pour le reste de l’équipe ? Il faut indemniser une équipe qui se retrouve sans travail à cause de quelqu’un qui a violé ou agressé et ce n’est pas pris en charge par notre secteur. » regrette Louise. De même pour les référent.e.s : « une référente peut être n’importe qui : moi je peux avoir une compagnie, mon mari fait la mise en scène. Il est incriminé dans une affaire de viol ou de violence et je vais être diligentée pour enquêter. La personne victime va parler à la femme de la personne qui l’a violée, c’est problématique quand même ! »
Une problématique qui concerne d’autant plus les compagnies émergentes et les jeunes générations : « Les personnes qui gèrent des petites compagnies ont tellement peu d’infos sur « comment on gère une entreprise » et cette précarité favorise des dysfonctionnements et met en danger les personnes qui travaillent. (…). Dans les compagnies de jeunes gens, on se retrouve face à des personnes qui voulaient juste faire du théâtre et sont démunies face à des cas de copains violeurs. Comment ils font avec ça ? Ça demande de l’énergie et des sacrifices de lancer une compagnie, avoir un cas pareil peut te mettre un péril économique… ». Pour rappel, en 2020, des étudiant.e.s d’école de théâtre prenaient déjà la parole pour ne citer que les créatrices du compte Instagram «Paye ton rôle» qui ont recueilli plusieurs centaines de témoignages dénonçant les violences sexistes et sexuelles, le racisme ou l’homophobie. Quelques mois plus, c’est l’association Les Callisto qui publie une tribune révèlant ou plutôt publicisant ce que tout le monde savait dans le milieu, en l’occurrence le silence du tant acclamé Cours Florent, suite à des accusations « de harcèlement et d’agressions », de « corruption sur mineure » et de « viol ». Dans cette tribune, Coline (présidente des Callisto) et ses consoeurs pointent une « idéologie éducative qui recouvrerait en réalité des « agressions, discriminations et humiliations systémiques », rangeant les élèves en deux catégories, les « déjà brisés » et les « à briser ».
Si quelques mesures se présentent, la culture du viol demeure : « Je suis halluciné quand on voit, mais quand même, les artistes qui sont amenés à faire des stages, ou les artistes qu'on choisit comme parrain d'une promotion. Ça montre aussi qu'il y a vraiment quelque chose de très même ancré chez les directeur.rices de lieux (…) La réponse (de ces mesures) est « qu’est ce qu’on fait quand une personne a violé ou agressé sexuellement quelqu'un ». Il n'y a pas de réflexion sur comment est-ce qu'on fait pour que ça s'arrête. (…) Par contre, on a énormément de réflexions sur comment ne pas gâcher la carrière de la personne accusée de viol… » Une demande qui semble être la base puisqu’elle n’est que l’application de la loi : « C'est ce que dit Julie à un moment quand elle pète les plombs au ministère, on ne demande pas grand-chose. On n’est vraiment pas des personnes radicales, plutôt très sensées. Ce qu'on demande, c'est de travailler correctement, qu’il y ait des rapports de hiérarchie qui ne créent pas de la violence, de la subordination, de la domination. (…) L'interprétation de la violence ne se situe jamais à l'endroit où elle est réellement. Violons les gens mais dans le silence. »
À cet instant dans la pièce, le collectif arrive au Ministère, prête à entamer un travail de réflexion avec les interlocuteur.rice.s concerné.e.s. Il en sort des flyers de sensibilisation à la prévention des VHSS (Violences et harcèlement sexistes et sexuels) distribués dans toutes les grandes institutions. Drôle de manière de lutter contre les violences de genre pensent les cinq créatrices. Au moins, les gardes-fous existent mais ne sont pas systématisés selon le collectif. Les rendez-vous rue de Valois ont existé pendant des années avec Agnès Saal, haut fonctionnaire à l’égalité, à la diversité et à la prévention des discriminations jusqu’à son éviction en juin 2024. Depuis, les échanges ont repris mais l’approche n’est plus la même : « C'est toujours la question de « pour défoncer les choses, est-ce qu'il faut monter dans l'avion pour le détourner ou est-ce qu'il faut faire péter l'avion? ». A partir du moment où t’es dans l’institution et que celle-ci produit de la violence, est ce que tu peux l’enlever avec cette institution ? (…) Quand t'as le pouvoir, tu veux le garder et pour le garder, il faut se conformer. (…) personne vient à la direction en disant « je vais faire péter le CDN » (Centre Dramatique National). Moi-même, si j’arrivais à la direction, je ne sais même pas si je le ferai péter. Si j’arrive à la direction d’un CDN, j’aurais tellement travaillé avec cette façon de faire. Les personnes qui font aussi le maximum à l'intérieur et c'est toujours pas suffisant… »
Cela ne suffit pas, l’engagement doit se généraliser à toutes les échelles, à des lieux beaucoup plus radicaux selon elles. Il doit déer les acteur.rices direct.e.s du secteur et leurs institutions, réactualiser le regard critique que nous journalistes/critiques/chroniqueur.ses sur un spectacle et les rôles féminins. Sans oublier les spectacteur.rices, comme le rappelle Julie : « Ici, on a besoin que les spectatrices et les spectateurs se conscientisent et soient bien au courant du pouvoir qu’iels ont, de ne pas aller dans certains lieux où la parité n’est pas présente ou de ne pas aller à la Comédie-Française par exemple. Je ne comprends pas qu'on soit les seules à s'en inquiéter. Tout le monde s'en fout, mais il y a quand même la personne qui a été reconnu coupable de menaces de mort envers (Marie Coquille-Chambel) qui est toujours employé, payé par la Comédie Française, sans jouer. Cette personne, Nâzim Boudjenah a déjà été condamné à Paris à six mois d'emprisonnement avec sursis pour des menaces de mort proférées en 2019 et 2020 contre Marie. Il est aujourd’hui convoqué par la direction de l’institution pour un "entretien préalable en vue de son licenciement" après que la députée Sandrine Rousseau, présidente de la Commission d’enquête relative aux violences commises dans les secteurs de la culture, ait rendu public à travers une question à Eric Ruf les menaces de mort envers Marie et elle-même en juillet 2024. Un appel au rassemblement le 29 janvier à 19h a été lancé par le collectif « pour déclarer en force que la culture du viol est une période qui sera révolue à la force de nos voix, tôt ou tard, avec ou sans eux ».
A l’heure où nous parlons avec le collectif, les cinq guerrières, auxquels s’ajoute Elizabeth Saint-Jalmes trinquent au deuxième complet. Depuis, ils s’enchaînent et les listes d’attente s’allongent. La salle est à l’unisson et les émotions sont démultipliées face à cet objet de théâtre unique à la frontière des pratiques artistiques ; quand le rap répond au code « traditionnel » de l’histoire linéaire et les réseaux sociaux prolongent le plateau. Poursuite de leur travail, Les Histrioniques est une catharsis joyeuse (car oui on rit des rites des rites du boys club), originale tant par sa mise en scène performative et le (ré)emploi des décors. La puissance sorore des comédiennes est créatrice, elle panse les premières plaies et autorise à espérer un front commun, dans un contexte où l’espoir de la militance est atteint.
Changer le monde, est-ce une quête trop lourde ? Peut-être… En attendant, il s’agit surtout de profiter de la vague d’émotions accumulées pendant l’exploitation du spectacle. Dans leur vie de militantes, le projet d’Etats Généraux murît depuis des années, un atelier à la MPAA est en cours et surtout ces créatrices continuent d’accompagner les victimes. Pour qu’un jour, le collectif n’ait plus de raison d’exister. Pour que la honte change de camp. Pour le moment, elles continuent d’être féministes, radicales et en colère !
Crédits photos : Alain Monot

Les Histrioniques – Un trou dans la raquette
Écrite et interprétée par Louise Brzezowska-Dudek, Nadège Cathelineau, Marie Coquille-Chambel, Séphora Haymann, Julie Ménard, Elizabeth Saint-Jalmes
Scénographe et plasticienne Elizabeth Saint-Jalmes
1h45
La pièce s’est jouée du 5 au 28 janvier 2025
Théâtre de Belleville (Paris 20ème)
En tournée :
Scène Nationale 61, Alençon
les 3 et 4 mars
MPAA, Paris
le 13 mars
Studio Théâtre de Stains
le 11 avril
Théâtre de la Foudre, CDN de Normandie-Rouen, avec L’Étincelle
les 25 et 26 avril
Le Préau, CDN de Normandie-Vire, dans le cadre du festival À vif
du 15 au 20 mai
Pour aller plus loin :
Atelier S’allier – Assemblées citoyennes avec le collectif #MeTooThéâtre à la MPAA, du 1er février au 8 mars 2025
Le compte instagram du collectif #MeToothéâtre
Le compte instagram de l’association Derrière le Rideau
Commission d’enquête relative aux violences commises dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité
Jade SAUVANET