"C'est un film sur la nature humaine et le contenu de l'inconscient humain, les fantômes de notre é. Nous parlons de vérités humaines avec un style inhabituel" :  Péter Bergendy, réalisateur de Post Mortem

Tomas aurait pu mourir au front. Plongé dans une sorte de coma après l’explosion d’une grenade, il a même été jeté dans une fosse, sur une pile de cadavres. Heureusement, un vieil homme l’a vu respirer, et l’a extirpé de son tombeau.

  Tomas est donc un rescapé qui porte les stigmates de la guerre sur son corps. A son retour de guerre traumatisé, il  accepte de repdrendre le travail de photographe post mortem qui consiste, comme son nom l’indique, à photographier des défunts.

Une pratique a priori étrange mais souvent demandée par les familles des morts, qui posent à leurs côtés pour immortaliser leur amour une dernière fois.

 

Candidat aux Oscars pour représenter la Hongrie en 2020 et présenté en compétition au Festival international du film fantastique de Gérardmer cette année, POST MORTEM est le 3e long-métrage de Péter Bergendy, également réalisateur de publicités.

 ionné par le cinéma de genre (un style interdit dans la Hongrie de sa jeunesse), Péter Bergendy a écrit une thèse de psychologie sur les symboles des films d'horreur et la personnalité des fans du genre.

Il s'attache dans le film a aborder de nombreux sujets comme les conflits, les traumatismes, les souvenirs issus de l'inconscient et bien sûr le rapport à la mort, à travers le métier surprenant de "photographe post mortem" qui existait courramment au début du 20e siècle.

Son long métrage  qui surfe sur les rives de la philosophie convoque  non sans une certaine ambition la pensée Jungienne autour du concept de l'âme et de la "figure anima", comme il l'explique dans l'entretien proposé en bonus de cette édition. Péter Bergendy ajoute également s'être inspiré de peintures réalistes de la fin du 19e siècle ainsi que de célèbres pièces hongroises , lieu de décor  idéal pour d’éventuelles infamies fantomatiques.

Le tout, bien que plus efficace dans la première partie, permet de donner au film son style visuel si particulier  

On vous recommande donc de voir en vidéo cette solide histoire de fantômes qui vous fera peur et retiendra votre attention du début à la fin.  

 

 

  

 

SUPPLÉMENTS DU DVD-BLU RAY

Entretien avec le réalisateur

Scènes coupées inédites

La conception des effets visuels

Hongrie, 2020 - Durée : 111 min.
Langues : VF et VO 5.1 Dolby Digital / DTS HD - Sous-titres français - Format 2.35 - 16/9 compatible 4/3 - DVD9 / Blu-ray double couche

Prix de vente conseillés : 
Blu-ray 19,99€ TTC - DVD 16,99€ TTC

Edité par CONDOR ENTERTAINMENT