Un jeune militaire qui apprend le décès de sa mère,  part en permission exceptionnelle pour régler les affaires familiale. A la fin de sa permission, il lui est impossible de réintégrer sa caserne, il devient un déserteur; une fuite comme une renaissance.

Quelle drôle d’expérience, un film tunisien qui commence comme une comédie dramatique, qui bifurque peu de temps du coté du pamphlet antimilitariste pour arriver dans une forêt ensorcelée.

 

Une forêt matrice, une forêt refuge qui donne autant qu’elle prend, une forêt Eden pour deux solitudes, deux animaux qui ne pourront communiquer qu’avec les yeux.

Un fils sans mère qui deviendra un père/mère....

 

Avec un pitch pareil, il faut vraiment que le spectateur cinéphile soit  pleinement disposé à tenter une expérience sensorielle déroutante, portée par un surréalisme maghrébin un peu déconcertant

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