Pour son premier long-métrage, Bertrand Mandico accouche d’une œuvre totalement iconoclaste, "les Garçons sauvages", une oeuvre qui sort ce mercredi en salles, précédée d'une aura de culte chez certains cinéphiles...
Une aura suffisamment prégnante pour donner envie d'aller voir en avant première de quoi il en retourne...
Michel s'y est collé, et malheureusement pour lui il ne fera pas partie des adorateurs du film tant il est resté à quai..
Cinq gosses de riches, très mal élevés tuent leur prof de français après un cours de théâtre en plein air qui a mal tourné. Les jeunes gens arrogants et surs d’eux sont envoyés sur un bateaux pour être rééduqués par le Capitaine (un hollandais flippant) qui a une méthode bien à lui pour dompter les garçons sauvages. Arrivés sur une ile, tout ne se era pas comme prévu.
Si je vous dit Kubrick, Bunuel, Hitchcock, Fassbinder....Le chien andalou, La corde, Orange mécanique, Querelle de Brest....beaucoup de Cocteau, de Jules Vernes, des vieux restes des illustrations de Pierre Joubert pout la collection “Signe de piste” et un peu de “Portier de nuit” de Liliana Cavani...
Si l’on vous parle du sexe des anges, de femmes castratrices et d’une ile des plaisirs ou les garçons ne deviennent pas des ânes comme dans Pinocchio mais des...chut je vous laisse la surprise.... disons simplement que ce film, et c’est la tout son intérêt, questionne la thématique de l’identité sexuelle et (sur)joue sur la violence des males que l’on devrait féminiser pour les rendre plus humain....
”Les garçons sauvages” ne plaira malheureusement qu'à ceux qui connaissent parfaitement l’univers de Bertrand Mandico, qui contrairement à ce que l’on pourrait croire n’est pas un débutant mal dégrossi sortant de la FEMIS, mais un type de presque 50 ans avec pas mal de clip et de courts métrage à son actif..
Reconnaissons au crédit un scénario qui pourrait tenir la route, le tout baignant dans une image noire et blanche digne des films surréalistes de l’entre deux guerre mélangé à la palette couleurs de Pierre et Gilles...
Bref, si tout ce que vous venez de lire vous parle et vous soulève d' enthousiasme, alors courrez-y, ce film est pour vous..
Sinon ez votre chemin vous risquez de vous ennuyez fort.. car on ne pourra en toute bonne foi er sous silence les défauts rédhibitoires du film et déjà la direction d'acteurs tant le film souffre d'être extrêmement mal joué...les acteurs ne sont pas dirigés du tout et surtout, il y a un amateurisme dans les dialogues et la construction du film qui nous fait dire qu’il n y avait pas de producteur pour, justement, resserrer tous les boulons..
Il faut dire que le récit qu'on a sous les yeux manque terriblement de substance et parait quand même terriblement nébuleux à tel point qu' au bout de cette heure cinquante qui nous a semblé être une éternité, on se dit qu'on à eu à affaire à un film de poseur extrêmement vain et prétentieux, qui malgré quelques qualités déjà citées a tout de la belle arnaque..
Mais comme le film divise terriblement entre ceux qui adorent et ceux qui détestent, allez vous faire une idée dès ce mercredi en salles, histoire de savoir dans quel camp vous vous situerez..
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À partir de lignes épurées et de formes brutes, l'artiste évoque un cinéma fait de gestes à la fois familiers et insaisissables. Des fragments d'images s'harmonisent pour faire jaillir le mouvement de la vague face à la fixité du cadran, emportant nos inhibitions pour mieux libérer l'imaginaire et annoncer une programmation 2025 de films bien décidés à faire date !