Louise Ekland, A moi les petits français: , I love you
La et l'Angleterre : les deux « meilleurs ennemis du monde » ?
De la guerre de Cent Ans aux épiques matchs de rugby entre les deux nations, on le croirait volontiers. Et pourtant, Français et Anglais s'adorent comme deux frères chahuteurs.
De cette rivalité, Louise Ekland - « petite Anglaise » de Liverpool vivant en , et mariée à un Belge ! - s'amuse. Elle prône l'anti « French bashing ». Son ton pétillant et son humour so british, toujours, font des ravages. Si elle épingle quelques travers hexagonaux, c'est toujours pour mieux saluer la french touch de son pays d'adoption. Bien sûr, elle préfère les Beatles à Johnny et Marks & Spencer à Monoprix. Mais quand Natalie Portman critique la , Louise Ekland dégaine. Elle défend les vins et la gastronomie française, notre système de santé et notre art de vivre. Louise Ekland, comme elle le dit chaque matin sur Europe 1, a la chevillée à l'âme et au corps. Pour elle, « les Français sont formidables ».
"Je ne me lasse pas de votre amour pour la nourriture, j'en deviens obsédée. Mes vacances sont aujourd'hui conditionnée par la gastronomie. Si je me retrouve dans un pays où l'on risque de ne pas manger, je ne suis pas heureuse. Je fais la tête, je traine les pieds. J'ai envie de rentrer chez moi, en .."
Notre avis :
Quelques jours après les attentats de Londres qui a touché de nombreux français, on peut conseiller cet ouvrage de Louise Ekland un des anglaises les plus présentes sur le PAF français, qui à la manière d'un Paul Taylor, mais en un peu moins drôle quand même, épingle les petits travers et incongruités bien françaises.
Arrivée en 2001 en pour faire une animation dans le parc Disneyland avec son copain acrobate ( qu'elle a quitté depuis), Louise Eklang a adopté la qui le lui rend bien. Grande habituée des médias ( BFM TV, M6 , télévisions...), Louise Ekland porte un regard parfois décalé mais souvent bienvaillant et tendre sur les habitudes de la : son amour immodéré pour la gastronomie, la grande valeur accordée aux diplomes, le sacro saint apéro, les 35 heures, la peur des français de se lancer en anglais, l'innamovible Michel Drucker ou le mystère ( à mes yeux du moins) Enora Malagré : toutes les particularités des français sont disséqués sans jamais faire preuve de la moindre méchanceté..
Quelques clichés ici et là, et un livre qu'on oublie assez vite après l'avoir lu, mais au final une vraie déclaration d'amour à la et malgré des démarches de demande de naturalisation qu'elle a abandonné, la faute à des contraintes istratives qu'elle raconte dans le menu détail, on sent tout au long de son livre un grand degrès d'attachement de Louise Ekland pour cette hexagone qu'elle commence à parfaitement connaitre...