The social Network: Facebook mon ami
The social network , le dernier film de David- "Seven"- Fincher a fait, dès sa sortie cinéma en octobre 2010, une unanimité assez incontestable: de trés nombreux critiques l'ont carrément classé parmi leurs films préférés de l'année et de nombreux blogeurs l'ont également encensés comme il se soit.
Il me tardait donc de savoir comment ce récit de 2 heures autour du créateur de Facebook, Mark Zuckerberg pouvait ionner même ceux qui ne sont pas a priori toqués des réseaux sociaux (je parle là plus des journalistes ciné que des blogeurs, évidemment)
Et d'ailleurs, lors de la première demi heure du film, je me suis dit qu'en ce qui me concerne, je ne devais pas être assez geek pour être captivé par ces étudiants en informatique qui eux, en avaient toutes les caractéristiques, et, qui, suite à une déception amoureuse, décident de piratent le site de leur université. Devant le succès triomphal de leur démarches, ces mêmes étudiants decident d'inventer un gigantesque réseau social, qui va révolutionner totalement la communication virtuelle, et que tout le monde, au jour d'aujourd'hui, connait forcément: Facebook.
Je me suis d'abord dit que ce jargon technique allait quand même vite me fatiguer, mais en fait, assez rapidement, et un peu malgré moi, je suis bien pris au jeu, et me suis fortement interessé au destin de ce Mark Zuckeberg, certes tête à claque et pas bien doué pour les relations humaines, mais qui va se retrouver rapidement pris dans une spirale qui le dée largement.
On a largement loué le travail de scénarisation d'Aaron Sorkin, connu notamment pour être l'inventeur de la série a la maison blanche, et cela est largement mérité: la construction de l'intrigue est très habile, tous les personnages existent profondément, et les dialogues sont vraiment jouissifs à suivre.
Du coup, Zuckeberg, qui au départ, nous horripile par son coté si associal et odieux avec les gens, finit par nous toucher (et le prestation de l'acteur principal, que j'avais déjà beaucoup aimé dans Les Berkman se séparent, y est pour beaucoup), car il apparait surtout comme un adolescent mal dégrossi qui manque considérablement de confiance en lui, complétement déé par l'ampleur et les enjeux découlant de son "bébé".
Trahison, Jalousie, batailles juridiques et financières : tous les ingrédients sont présents pour que cette histoire nous happe et ne nous lâche pas, jusqu'à la fin, certes un peu déceptive, car trés sobre ( des encarts nous explique simplement l'issue des débats).
Bref, s'il fallait tirer une conclusion du film, on pourrait dire que The social network prouve de façon éclatante que même ceux qui ne pas rivés jour et nuit sur Facebook peuvent regarder et apprécier un des films évenements de l'année ée, j'en suis la preuve vivante.