Baz'art  : Des films, des livres...
25 juin 2011

Comme des larmes sous la pluie, le best seller de l'été?

commeRécemment, j'ai été interrogé  sur la toile,  à cette adresse là http://www.les-agents-litteraires.fr/vous-aussi-devenez-jure-litteraire-3(  sur un site qui défend avec ferveur les maisons d'éditions  indépendantes) au sujet de plusieurs jury littéraires auxquels j'ai eu la chance de participer .  J'ai  profité de cette tribune pour poser un léger coup de gueule contre ces jurys littéraires qui avaient tendance à cibler  la gent féminine , partant du postulat pas forcément faux que les hommes lisaient moins de romans que les femmes. Comme cela n'est pas mon cas, je suis obligé de contourner cet écueil, et c'est ainsi que je postule régulièrement au jury du magazine Version fémina.

Rassurez vous : je ne candidate pas sous une fausse identité, et comme je reçois trés régulièrement un livre-parmi ceux sortis récemment- à chroniquer, j'en déduis que finalement ces jurys ne sont pas si sectaires que je veux bien le dire. C'est donc dans ce cadre que j'ai été amené à chroniquer le roman, Comme des larmes sous la pluie, écrit par un auteur belge que je ne connaissais pas, Véronique Biefnot.
 Quelques jours après avoir reçu le livre,  et alors que je ne l'avais pas encore ouvert, j'ai pu voir dans la presse-féminine pour le coup- un encart publicitaire présentant ce livre comme le futur best seller de l'été qui fera un malheur sur les plages de et de Navarre. Evidemment, je n'ai pas ce pouvoir de regarder dans ma boule de cristal pour prédire l'avenir, et ce même si je n'ai pas toujours  eu le coup de foudre pour des romans qui ont connu un trés grand succès public, je ne suis pas prêt à parier très cher pour le succcès triomphal de ce  premier roman, dont l'auteur est également peintre et comédienne en Belgique.

Je ne vais pas pouvoir m'empecher de charger la barque, tant ce roman accumule, à mon sens, quantité  de  faiblesses: intrigue réellement  tirée par les cheveux, sur fond de pédophilie et d'inceste  (sorte de patchwork  inspirée de faits divers récents célèbres  et bien trash) , situations vraiment trop rocambolesques pour être crédibles, personnages trés stérotypés  ( l'écrivain à succès forcément pas heureux malgré gloire et argent, amis forcément supers sympatoches et le coeur sur la main ) et surtout, des   dialogues qui sonnent bien  trop souvent faux.

 Evidemment, l'histoire, plutot rythmée, alterne son lot de rebondissements et, du coup, peut se lire sans ennui pour les lecteurs  pas trop regardants sur le style , mais  tous les autres, qui  seront définitivement achevés par une fin tombant éhonteusement dans le grotesque  et le  supra glauque, feront assurément la grimace. 

Cela dit, j'aurais peut-être du être un tantinet moins sévère, car avec une critique comme celle là, pas sur que version fémina veuille encore  désormais ouvrir leurs jurys aux hommes!!

Commentaires
F
Vous m'avez perçu à jour, la distraction est un de mes plus gros défauts, je vais faire attention ce coup ci en modifiant le nom de l'auteur...<br /> pas de doute sur votre sincérité, tant mieux si vous avez aimé ce livre, et peut etre que j'aimerais son prochain, allez savoir...
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M
Entièrement d'accord. C'est vrai que l'excuse du premier roman ne tient pas forcement la route. Si je n'aurais pas aimé le roman, je l'aurais aussi écrit. <br /> <br /> La distraction a encore fait de siennes. Ce n'est pas Virginie, mais Veronique ! :-)
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F
...pour le nom de l'auteur...effectivement j'ai pas été très sérieux la dessus, je vais faire la correction de suite...<br /> pour le reste, j'y suis sans doute allé un peu trop séverement, maintenant l'excuse des premiers romans ne tient pas forcément, quand on pense que les bienvaillantes de Litell était un premier roman...<br /> Sinon, en quoi il est évident que votre critique soit favorable à l'auteur parce que vous la connaissez personnellement? On ne peut pas critiquer une connaissance? C'est plus délicat, certes, mais possible, quand meme, non?
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M
Je voulais signaler que l'auteure ne s’appelle pas Virginie Blesnot, mais Véronique Biefnot (c'est écrit sur la couverture en plus).<br /> <br /> Concernant la chronique... et bien heureusement, on n'a pas tous le même avis. J'ai chroniqué le livre avant que la presse ne s'en empare. La chronique est d'ailleurs sur mon blog ou tout simplement sur Amazon. Elle ne va pas dans le même sens. Je dirai que c'est normal puisque je connais Véronique Biefnot. Comme moi, elle habite Bruxelles.<br /> <br /> Je peux comprendre que tous les lecteurs n'adhèrent pas au roman pour son histoire, ses personnages, son style, etc. Mais malgré le fait que Véronique Biefnot est comédienne et metteur en scène au théâtre, c'est aussi son premier roman. Et on ne peut pas lui demander d'atteindre la perfection dès le premier essai.
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