[CRITIQUE] Stranger Eyes /Fenêtre sur cour à Singapour

Un jeune couple au bord de la rupture après un drame. Leur fillette a disparu, alors que son père a manqué de vigilance durant d'une sortie au parc.
La police compte sur l'étude des caméras de surveillance de la ville pour retrouver le ravisseur, mais l'enquête prend une autre direction lorsque les parents reçoivent de mystérieux DVD.
Les images révèlent qu'ils sont victimes d'un voyeur qui, même dans les moment les plus intimes, ne rate rien de leur vie quotidienne.
Un voisin les observe et dévoile à l'un et à l'autre et aux autres des instants qui auraient dû rester cachés.


Scènes de vie conjugales et suspens domestique inquiétant sur nos vie en images. Notre quotidien est surveillé et notre vie privée surexposée devient publique.
Chaque fenêtre de nos appartements sont des écrans de télévision, de vidéo surveillance, d'ordinateur ou de téléphone.
Yeo Siew Hua, dont les étendues imaginaires était sorti sur nos écrans en 2019, filme notre époque et nous parle de nos solitudes et de nos choix de toute une vie dans une existence hyperconnectée.
" Blow Up ", " Fenêtre sur cour ", " Caché " sont de bien belles référence pour un film aux images à la géométrie très travaillée et à la mise en scène tirée au cordeau. " Stranger eyes " est un triller réussi, mais glacé et glaçant.
Stranger Eyes - Au cinéma le 25 juin