coup de 🖤 polar - Noir d'encre, Sara Vallefuoco
1899 Le vice-brigadier Robespierre Ghibaudo, piémontais et d’origine modeste. est chargé d'enquêter sur les agissement d'un meurtrier qui choisit ses victimes parmi les "poètes à la volée", des clameurs de rue qui dénoncent les torts subis par leur peuple.
En utilisant les techniques d’investigation de l’époque, comme par exemple la récente découverte des empreintes digitales "uniques et irremplaçables pour chaque individu" et avec l’aide de son collègue Moretti, le jeune sous-brigadier réussira à donner un visage à l’auteur de ces crimes.
Et puis il y a l’encre - le vrai protagoniste qui donne son titre au roman - qui remplit les pages des journaux, une encre noire, celle qui donne vie aux lettres anonymes, "une encre bavée comme si un vent avait soufflé sur les mots laissant une traînée de comète", prélude à une traînée de mort.
Il est ce brillant premier roman de l'italienne Sara Vallefuoco : structuré à la perfection, avec des personnages bien définis, une transposition historique plus que correcte et des rebondissements inattendus.
Une enquête historique prenante avec des bandits, des poètes, des lettres anonymes et beaucoup de meurtres.
Noir d'encre
Sara Vallefuoco
Paru aux EDITIONS MÉTAILIÉ
avril 2024
1899. L'unité de l'Italie existe dans les cartes mais pas dans les cœurs des habitants. Un groupe de carabiniers venus des quatre coins du pays est envoyé pour combattre le banditisme en Sardaig...
Les enfants croient que s'y réfugient les esprits du lieu, agaçantes petites âmes damnées qui attirent les ennuis jouent de vilains tours et jettent le mauvais œil, personnages bien utiles comme croquemitaines quand les adultes ont un ordre à donner.
